Levégétarisme exige donc bien plus qu’une simple suppression de produits d’origine animale car il implique la conscience et la connaissance d’une alimentation variée et équilibrée spécialement pour les enfants en pleine croissance. [6] Il est, en effet, essentiel de veiller à ce que l’enfant assimile suffisamment de nutriments Dune manière générale, pour la majorité des personnes, les adeptes de ces trois pratiques alimentaires ne consomment pas de viande. Ce n’est pas faux, mais ce n’est pas le seul produit banni de leur alimentation. Le végétarisme est une pratique alimentaire excluant la viande et les poissons dans le régime quotidien. Levégétarisme pour lui, c’est: «se priver de quelque chose et refuser d’admettre ce que l’on est: des humains qui ont besoin de manger de la viande.» La viande pour lui, c’est: «le Vivreet laisser vivre: le cas du végétarisme. Une année de végétarisme m'a permis de constater un mécanisme fort intéressant qui œuvre parfois chez l'être humain: la stratégie du déni. Ses engrenages sont simples et peuvent facilement être expliqués. By William Fortier, Contributor. Blogueur indépendant. Blogueur indépendant. Dec 10, 2016, 08:25 AM EST. Ma Deplus, le végétarisme si je comprends bien c'est surtout pour l'idéologie, pour le militarisme. Ceci dit on peut avoir cette idéologie même en continuant de manger de la viande, tout simplement parce que c'est bon aussi bien au goût que pour la santé en quantité limitée (c'est comme pour tout, manger équilibré, tout ça tout ça). Levégétarisme est un mode alimentaire qui exclut toute consommation d'animaux, donc viande, volailles et poissons. Végétarien : le top 10 des aliments pour remplacer la viande. Découvrez notre top 10 des aliments à privilégier quand on tourne veggie. Pourquoi privilégier les Pourrevenir sur la musculature et le régime végétarien , je n’aurai rien d’autre à ajouter que l’observation d’un gorille , d’un éléphant ,ou la célérité d’une gazelle; La victime herbivore gagne 9 fois sur dix contre le carnivore. 10 Combats ; 9 victoires , 10raisons pour être végétarien. Parmi les 50 projets proposés pour lutter contre le réchauffement climatique, c’est le Défi Veggie qui arrive en tête du concours My positive impact, lancé par la fondation Nicolas Hulot. Ce défi investira les universités et grandes écoles d’ici l’automne, mais tous les citoyens peuvent participer. Le principe est de manger 100% végétal Parisbio et végétarien : restaurants biologiques et végétariens, bars à jus de fruits et légumes, magasins d'alimentation biologique, boulangeries biologiques et puits artésiens à Paris. Laure Goldbrigh t s - Buenos books international, 2009 . Le végétarisme, esquisse d'histoire sociale. Arouna P. Ouédraogo - INRA, 1994 Unexcès facile à réguler en tant que végétarien, sans pour autant aller dans l’extrême inverse. Les haricots sont une très bonne source de protéines, au même titre que le zSmGZ8. Getty Getty VEGETARISME - Pollution, maltraitance animale, scandales alimentaires, vaches qui pètent, avec le temps vous avez compris que manger de la viande n'est ni sans conséquence, ni anodin. Résultat, vous avez décidé d'en manger moins, voire plus du tout. Vous êtes peut-être devenue végétarienne, une décision audacieuse puisqu'elle va à l'encontre de notre culture alimentaire et honore bien des principes moraux. Mais savez-vous jusqu'où elle pourrait vous emmener? Végétalisme ou véganisme sont-ils forcément de bonnes choses, ou existe-t-il des situations qui justifient d'aller à l'encontre de ces principes? Alors que la troisième édition du Paris Vegan Day se tient ce samedi 12 octobre à Paris, voici quelques dilemmes qui témoignent qu'arrêter de manger de la viande est loin d'être une décision comme une autre. C'est qu'adopter un régime végétarien ou végétalien, c'est aussi se poser des questions, beaucoup de questions, auxquelles on ne s'attend d'ailleurs pas toujours. Alors si vous aimez les dilemmes moraux autant que les légumes, vous allez être servis. Mais avant toute chose, un petit lexique. 1. Faut-il être végétarien ou végétalien? Devenir végétarien c'est bien, mais en fonction des raisons qui vous y ont poussé, peut-être feriez vous mieux de devenir... végétalien. C'est notamment le cas si la principale raison qui vous y a conduit est la mort animale. Mieux vaudrait alors exclure les oeufs et le fromage de votre alimentation. Pourquoi? Notamment parce que pour faire des œufs il faut des poules pondeuses, mais lorsqu'elles ne sont plus assez productives, on les remplace, parfois tous les ans. Et qu'est-ce qu'on en fait? On les tue, forcément Chicken Run. Il en va de même des poussins mâles à la naissance. Et pour cause, ils ne peuvent pas pondre. Au regard de l'élevage, ils sont inutiles et donc bons pour la poubelle. Le fromage n'est pas épargné. Ils puent, font notre gloire nationale mais ils contiennent aussi un ingrédient peu commun la présure. Extrait du quatrième estomac des jeunes bovins, la présure est un coagulant sans lequel il serait impossible de faire du fromage et pour l'obtenir, il faut bien tuer des veaux. Il existe bien de la présure artificielle, mais l'immense majorité des fromages utilisent de la présure animale. Vous êtes-vous d'ailleurs demandé pourquoi on mangeait du veau et non de la génisse le jeune bovin femelle? Si l'on garde les femelles pour le lait, la majorité des mâles partent à l'abattoir. Boire du lait est donc loin d'être innocent. Raisonnement également valable pour l'agneau. Le seul argument végétarien qui semble tenir, d'un point de vue purement rationnel, serait donc celui du dégoût. Pour le reste, le végétalisme devrait s'imposer. 2. Peut-on quand même accepter de tuer des animaux lorsqu'on est végétarien? Votre appartement est envahi de souris, mais depuis que vous êtes devenue végétarienne, vous êtes naturellement réticent à l'idée de tuer des animaux et donc à poser des pièges. Seulement, voilà si vous ne faites rien, les souris se multiplieront à la vitesse grand V. Quelle décision prendre? C'est le moment de faire preuve d'utilitarisme, cette branche de la philosophie anglo-saxonne qui évalue nos actions de manière à maximiser le bien-être global de l'ensemble des êtres sensibles. Pour savoir comment agir, il faut se projeter et adopter un certain pragmatisme. Si vous n'agissez pas, les souris se multiplieront et vous vous retrouverez acculé à un choix binaire déménager, ou les tuer. Et puisque les souris seront plus nombreuses, le souricide n'en sera que plus important, mieux aurait donc valu tuer la première souris, surtout vous estimez que les rongeurs sont des êtres sensibles ce qui est le cas. Dans le cas d'êtres insensibles, ou dont la sensibilité n'a pas été établie cela peut être différent. Certains n'y vont pas par quatre chemins. Interrogé par Philosophie Magazine, voici comment le philosophe britannique utilitariste et végétalien Peter Singer réagirait s'il était menacé par un moustique 3. Une alimentation végétale est-elle forcément innocente? Philosopher d'accord, mais pour prendre la bonne décision pas celle qui vous semble bonne, mais bien celle qui est bonne en soi, puisse-t-elle toutefois exister, encore faut-il être correctement informé. Dans un billet publié par The Conversation, l'un des principaux sites de débat et d'opinion australien, le biologiste Mike Archer rappelle que le végétarisme et donc le végétalisme et le véganisme peuvent avoir des effets néfastes sur le bien-être des animaux. En Australie, écrit-il, il serait plus respectueux du bien-être des animaux de consommer des protéines animales que végétales. Pourquoi? Parce que les vaches australiennes se nourrissent essentiellement de ce qu'elles trouvent dans leurs pâturages. Elles ne consomment donc que peu ou pas de grain. S'il fallait remplacer les protéines qu'elles fournissent par des protéines végétales, poursuit-il, il faudrait stimuler l'agriculture intensive sur le continent. Or les champs dédiés à ce type d'agriculture abritent d'autres animaux, à l'image des souris décidément. Problème le climat, écrit-il, peut favoriser leur démographie. C'est ce qu'on appelle une crise d'ancien régime, les souris se multiplient par milliers, elles menacent les cultures, et c'est bien la raison pour laquelle les agriculteurs doivent les empoisonner. En Australie, une culture est victime de ce type de crise en moyenne une fois tous les quatre ans. Pour chaque hectare de culture, 500 à 1000 souris par hectare voient le jour pendant cette crise. 80% d'entre elles sont empoisonnées, ce qui implique que 100 souris meurent par an, par hectare en Australie. Chaque hectare rapporte 1,4 tonne de blé en moyenne, contenant 13% de protéines. Produire 100 kilogrammes de protéines reviendrait à tuer au moins 55 souris. La même quantité provenant de viande bovine nécessiterait la mort de 2,2 vaches. Si l'on se place du point de vue de la sensibilité des animaux, alors mieux vaut continuer à manger de la viande puisque pour la même quantité de protéine on tuerait 25 fois moins d'animaux sensibles. Certes, personne ne dit qu'il faut forcément remplacer la viande par des protéines provenant du blé, mais l'argument montre que l'équation, moins de viande = plus de terres arables disponibles = meilleur accès à la nourriture pour tous, n'est pas à une contradiction éthique près. 4. Peut-on aimer les animaux sans souhaiter les voir disparaître? La question peut paraître incongrue mais que se passerait-il si tout le monde se convertissait au végétarisme ou au végétalisme? La réponse certaines espèces pourraient bien disparaître. C'est le dilemme auquel le philosophe Ruwen Ogien nous met face dans son essai L'Influence de l'odeur des croissants chauds sur la bonté humaine et autres questions de philosophie morale expérimentale Grasset, se faisant l'écho du philosophe Richard Hare. D'après Hare, si nous considérerons effectivement les animaux pour ce qu'ils sont et non pas des choses, "nous cesserions d'en élever pour la consommation humaine et nous laisserions en paix les animaux domestiques." L'inconvénient? Nous les ferions tous disparaître - y compris les animaux de compagnie qui n'auraient aucun avenir - à l'exception des animaux sauvages. "L'extinction des animaux domestiques - sans distinction aucune entre les espèces compagnes et celles à l'usage alimentaire - serait le seul remède à nos crimes," écrit Hare. Et Ruwen Ogien de s'interroger "Est-il possible d'envisager un certain type de relations à l'égard des animaux non sauvages qui exclurait le droit de les posséder, mais qui ne les empêcherait pas de prospérer?" À chacun de tenter d'apporter une réponse à cette question. 5. Peut-on être végétarien et avoir un animal de compagnie carnivore? Vous ne mangez plus de viande mais vous avez un chat, ou un chien. Évidemment, il n'est pas question de le ou la manger. Mais alors que vous vous faites une fierté de ne plus manger de viande, voilà qu'arrive l'heure de la pâtée. Le toutou réclame, le félin miaule, vous sortez une boîte ou un sachet. Alors ce sera quoi bœuf, poisson ou poulet? Si vous êtes devenue végétarienne ou végétalienne en raison des dérives de l'élevage industriel ou d'un refus de la mort animale, vous vous retrouvez en pleine contradiction et il va falloir faire un choix se débarrasser de votre animal de compagnie, ou dépenser une fortune en pâtée pour chien ou pour chat végétarien, végétalien ou bio... et espérer qu'il mangera bien ce que vous lui donnerez. Certains vétérinaires militants estiment que les chiens et les chats peuvent s'accommoder d'un régime végétarien, à condition d'être nourris à l'aide de recettes spéciales qu'ils se feront un plaisir de vous vendre. D'autres en doutent, ou estiment que seuls les chiens peuvent être végétariens, les chats ayant besoin d'acides aminés se trouvant uniquement dans la viande. Certains demeurent enfin plus que sceptiques, qu'il s'agisse des chiens ou des chats. Prudence donc. Devenir végétarien, végétalien ou vegan implique de faire des choix auxquels on ne s'attendrait pas forcément. Néanmoins, libre à chacun de faire comme il le souhaite. La rationalité n'est pas une règle et l'essentiel reste de faire le choix qui nous semble le meilleur dans la limite des informations dont chacun dispose, ainsi que dans les contextes et les environnements nécessairement différents au sein desquels les hommes évoluent. Parce que l'élevage contribue au réchauffement climatique - Selon le rapport du FAO L'Ombre portée de l'élevage, celui-ci serait responsable de 18% des émissions de gaz à effet de serre dans le monde. À titre comparatif, le transport est responsable de 13% de ces émissions. Comme le résume l'un des contributeurs à La Vérité sur la viande, un carnivore qui roule à vélo pollue plus qu'un végétarien roulant en hummer. Parce qu'il faut bien nourrir ces animaux - Plus l'élevage sera important, plus les cultures comme le soja ou le maïs à destination des animaux seront nombreuses. Aujourd'hui, 70% des terres agricoles de la planète sont accaparées directement ou indirectement par l'élevage. La culture de céréales fourragères devrait augmenter de millions de tonnes entre 2000 et 2030. Chaque année, c'est une surface équivalent à la Belgique qui est déboisée pour laisser place à des cultures. Parce que l'eau viendra à manquer - Conséquence de la croissance de l'élevage intensif et des cultures qui l'accompagnent, l'eau va venir à manquer. Selon un rapport publiée par l'Institut international de l'eau basé à Stockholm, nous devrions réduire notre apport en protéines d'origine animales de 20% aujourd'hui à 5% d'ici 2050. Faute de quoi il n'y aura plus assez d'eau. D'après ce rapport, un régime végétarien est dix fois moins gourmand en eau qu'un régime carnivore. En diminuant sa consommation de viande par deux, on contribue déjà 5 fois plus à la sauvegarde de cette ressource capitale. Parce que d'autres pays se développent - À l'inverse de la France, nombreux sont les pays dans le monde a connaître la croissance. Rattrapant leur retard, ces pays convergents consomment de plus en plus de viande. C'est notamment le cas de la Chine dont la production de viande augmente d'environ 10% tous les dix ans. Comment refuser à ces pays une consommation de viande à laquelle nous nous sommes largement laissés allés? En réalité, à terme les pays émergents n'ont pas d'autres choix que de limiter leur consommation de viande, et nous de même si chacun veut pouvoir continuer d'en consommer. Pour éviter une nouvelle pandémie - L'élevage intensif favorise l'apparition ou la propagation de nouvelles souches virales comme le H5N1 ou plus récemment le H7N9 qui a fait son apparition en Chine. Volailles et porcs sont les principaux types d'élevages concernés. Pour le bien être animal - Manger moins de viande provenant d'élevages industriels 99% de l'offre aujourd'hui et privilégier les petits producteurs, les producteurs bio et les circuits courts, c'est aussi oeuvrer pour le bien être animal dont les conditions d'élevages constituent l'un des principaux motifs de décision des végétariens. Parce que manger moins de viande est bon pour la santé - Manger de la viande est associé à un certain nombre de risques parmi lesquels le cancer du colon chez l'homme, mais de manière plus général un risque accru de maladie cardio-vasculaire, d'infarctus, de diabète ou encore d'AVC. A contrario, de nombreuses études ont montré les bienfaits d'un régime végétarien. Tout récemment, une étude ayant porté sur volontaires a montré qu'un régime pauvre en produits d'origine animale réduisait de 32% le risque de maladies cardiovasculaires. Parce que des alternatives à la viande existent - Vous êtes prêts à manger moins de viande mais pas à devenir végétarien ou pire... végétalien, pas de problème. De nombreuses alternatives à la viande existent et se développent à l'image des produits de la boucherie végétarienne aux Pays-Bas, mais aussi ailleurs. Regardez la photo. Vous pensiez qu'il s'agissait de brochettes de poulet? Erreur. Ces brochettes sont faites à base de lupin, un végétal riche en protéine. Par chance, nous avons pu les essayer. Elles nous ont fait un effet boeuf. Parce que l'élevage contribue au réchauffement climatique - Selon le rapport du FAO L'Ombre portée de l'élevage, celui-ci serait responsable de 18% des émissions de gaz à effet de serre dans le monde. À titre comparatif, le transport est responsable de 13% de ces émissions. Comme le résume l'un des contributeurs à La Vérité sur la viande, un carnivore qui roule à vélo pollue plus qu'un végétarien roulant en hummer. Cause Animale Les animaux n’ont jamais autant souffert qu’aujourd’hui, que ce soit pour la production de viande, de lait, d’œufs, de fourrure, de cuir, de laine, dans les laboratoires ou pour nous distraire. L214 Mon animal et moi Les animaux sont fantastiques, mais ils ne parlent pas. A nous de relayer leur message, pour les protéger, mais aussi protéger la planète et notre santé. Voyons point par point 1. Les animaux sont sentientsLa communauté scientifique admet désormais ce que bien des gens vivant avec un chien, un chat ou tout autre animal savent empiriquement depuis longtemps comme nous, les animaux ont des perceptions, des émotions, des désirs, ils sont animés d’une volonté propre. Autrement dit, les animaux sont sentients ». Et pas seulement ceux qui nous tiennent compagnie, mais aussi au moins l’ensemble des mammifères, des oiseaux, des poissons et de certains invertébrés tels les Le changement est dans notre campMalheureusement, notre société est loin d’avoir évolué à la mesure de ces avancées scientifiques, et nous fonctionnons avec les mêmes schémas mentaux de discrimination et les mêmes vieilles habitudes d’exploitation. Une véritable volonté politique et éducative permettrait des progrès significatifs en faveur des animaux, mais pour l’instant ce sont plutôt les intérêts économiques – les commerces liés à l’exploitation des animaux sont juteux – et les automatismes qui donnent le ton. En agissant pour les animaux, nous amorçons le Un combat éthique qui reste à menerLes animaux n’ont jamais autant souffert qu’aujourd’hui, que ce soit pour la production de viande, de lait, d’œufs, de fourrure, de cuir, de laine, dans les laboratoires ou pour nous distraire. Chaque jour, en France, 3 millions d’animaux sont tués dans les abattoirs, et davantage encore périssent du fait de la pêche et de l’aquaculture. Comment une société qui perpétue quotidiennement un tel massacre peut-elle se prétendre civilisée ? L’humanité a heureusement bénéficié de grandes avancées morales au cours du temps. Rappelons-nous qu’il y a 300 ans à peine, les exécutions capitales publiques, plus ou moins assorties de tortures, constituaient un spectacle populaire prisé. Du côté des animaux, l’apparence de progrès ne tient qu’à la dissimulation de la violence. Mais ce n’est pas parce les abattoirs et la plupart des élevages sont devenus des lieux fermés, ni parce que les industries vendent viandes, laitages et œufs à grand renfort d’images bucoliques ou burlesques, que la souffrance des animaux a disparu, bien au contraire. 4. Notre action a un véritable impact Ne pas cautionner l’exploitation des animaux en choisissant une alimentation végétale a un impact direct sur la vie des animaux, car la production répond à la demande – et sur 1000 animaux victimes des activités humaines, on estime que 999 d'entre eux sont destinés aux assiettes. Il en est de même pour tous nos choix en lien avec les produits animaux – cuir, fourrure, produits testés… Les alternatives sont nombreuses, il suffit de les découvrir !5. C’est facile !S’engager pour les animaux peut être en effet aussi facile que sélectionner le contenu de son assiette. Tant de moyens d’action existent que le plus difficile est peut-être de choisir ceux qui vous conviennent le mieux, entre signer des pétitions, laisser des commentaires favorables aux animaux sur Internet, aux médias… , solliciter ses élus, diffuser de l’information, rejoindre une association, tenir un stand, participer ou organiser des débats, des soirées thématiques, des repas végétaux conviviaux, S’engager pour les animaux aiguise l’esprit critiqueVotre esprit critique s’aiguisera au fil des lectures, des échanges et des rencontres. Que ce soit via les réseaux sociaux, sur un stand ou lors d’une soirée, parler des animaux vous confrontera à d’autres points de vue, votre argumentation s’affinera et vos convictions s’affirmeront - et il y a fort à parier que vous serez rapidement sidéré de l’absence d’arguments valides existant en faveur de l’exploitation des Votre vie sociale s’enrichiraDe plus en plus d’événements pour les animaux ont lieu en France stands associatifs, conférences, débats, repas et pique-niques, manifestations, marches… Vous y rencontrerez très probablement des gens sympathiques, actifs et motivés, avec lesquels vous pourrez partager vos convictions et vos expériences sur la question animale et plus si affinités.8. Vous sauverez des vies humaines…Les animaux sont de piètres convertisseurs d’énergie en alimentation humaine il faut 7 à 10 kg de végétaux pour faire 1 kg de viande bœuf, 4 à 5,5 kg pour 1 kg de viande de porc, etc. Les animaux d’élevage consomment 35,5% du volume des céréales produites dans le monde, et ce même par des pays confrontés au problème de la faim. La production mondiale de soja, en expansion très rapide, est principalement destinée à l’alimentation animale. Les céréales et le soja, denrées hautement nutritives, sont directement consommables par les humains, et les affecter à l’alimentation animale constitue un détour de production particulièrement inefficace et scandaleux. Plus de 800 millions d’êtres humains souffrent de la faim il est urgent et nécessaire que cesse cet accaparement des ressources nutritives par les plus riches via leur consommation de produits animaux. Devenir végétarien sauve des vies humaines. Contrairement à ce que certains croient encore, il n’est ainsi pas nécessaire de choisir entre agir pour les animaux et agir pour les humains, l’un étant aussi bénéfique à l’ … et vous agirez pour l’environnementPeut-être en avez-vous entendu parler l’élevage produit 14% des gaz à effet de serre dans le monde, ce qui en fait l’une des premières causes des émissions responsables du changement climatique. Mais savez-vous aussi que l’élevage est un énorme consommateur d’eau, l'une des principales causes des pluies acides, la plus grande source sectorielle de polluants de l’eau, une cause majeure de la déforestation des forêts tropicales ? Que la pêche a pour conséquence la désertification des océans ?10. Participez à un monde meilleurNombreuses encore sont les croyances et les idées reçues qui nourrissent notre indifférence au sort des animaux. Ajoutez à cela le poids du conformisme, les millions investis pour nous persuader que les animaux vont à l’abattoir dans la joie, et le manque criant d’information sur ce qu’ils endurent réellement, et vous ne serez pas étonnés qu’en dépit d’arguments de poids – dont quelques-uns viennent d’être évoqués – agir pour les animaux ne soit pas encore une préoccupation majeure de nos concitoyens. Mais de plus en plus de personnes s’investissent pour les animaux, et le changement s’amorce résolument vers un monde meilleur. Ne soyez pas en reste, et soyons nombreux et actifs à œuvrer pour un monde de paix, de compassion et de justice pour tous, animaux et humains. >> Pour une lecture optimisée, retrouvez cet article dans votre magazine iPad de novembre 2014 Photo Barcroft Media / Getty ImagesFaut-il interdire la chasse aux phoques pour des raisons éthiques ? La question est revenue dans l’actualité, alors que l’Organisation mondiale du commerce OMC a jugé rapport en pdf que l’embargo européen sur les produits du phoque, bien que contraire aux règles du commerce, était acceptable parce qu’il peut être justifié par le souci du bien-être des animaux. Est-ce vraiment le cas ? Je n’en avais aucune idée avant de me plonger dans les documents justifiant cette décision, ne m’étant jamais longuement attardée à ce sujet pas par manque d’intérêt, mais parce qu’on ne peut pas tout faire… et ne faisant surtout aucunement confiance aux différents acteurs impliqués jusqu’à présent dans un débat aussi chargé émotivement, qui dure depuis des décennies. Tous les jours sur la planète, l’homme tue des quantités astronomiques d’animaux de tous les genres pour les manger, pour s’amuser pensez aux combats de coqs ou à la corrida, pour s’enrichir le commerce d’espèces menacées est florissant. Ou parce qu’il est persuadé que la chasse, activité pratiquée depuis la nuit des temps, a encore un rôle à jouer pour réguler les populations d’animaux sauvages et faire vivre des communautés, quand elle est pratiquée avec respect et dans les limites de quotas qui garantissent la bonne santé de l’espèce. Savoir ce qui est éthique ou non dans tout cela est avant tout une question de norme sociale. Gaver des oies fait peu sourciller dans le sud-ouest de la France, tout comme chasser les phoques sur la banquise canadienne ou manger des chiens en Chine. Sur la planète, on se soucie toutefois de plus en plus du bien-être des animaux, surtout dans les pays qui en ont les moyens. On reconnaît aujourd’hui que si tuer des animaux est acceptable quand ils ne sont pas menacés de disparition, les faire souffrir ne l’est pas. On tolère encore quoique de moins en moins des activités aussi visiblement cruelles que la corrida. Mais revenons-en aux phoques. Depuis des décennies, les chasseurs de phoques sont devenus bien malgré eux les boucs émissaires des organisations de défense des droits des animaux, dont l’une des plus importantes au monde, le Fonds international pour la protection des animaux, a été fondée dans les années 1960 justement pour protester contre la chasse aux phoques au Canada. Ces organisations ont joué un rôle important pour sensibiliser la population et les décideurs au bien-être des animaux. Mais certaines d’entre elles ont pour cela eu régulièrement recours à des campagnes coups de poing, voire à des actes illégaux — par exemple, en vandalisant des labos recourant à l’expérimentation animale. Bref, disons qu’elles ne sont pas réputées pour faire toujours dans la subtilité. La chasse aux phoques est vite devenue leur fer de lance, pas parce qu’elle est particulièrement cruelle comparée à bien d’autres pratiques, mais parce qu’elle a tout ce qu’il faut pour émouvoir et, donc, servir la cause. Elle vise un animal symbole des grands espaces — qui a largement été décimé en Europe —, et le contraste du sang des phoques sur le blanc immaculé de la banquise donne des images-chocs. Les grands yeux du phoque, ses longs cils et ses mouvements maladroits lorsqu’il n’est pas dans l’eau en font aussi une victime extrêmement attendrissante. Ajoutez à cela le fait que ne pas manger de phoque ne va pas manquer à grand monde puisqu’on n’en trouve pas chez le boucher ou le poissonnier du coin, et vous obtenez l’animal le plus vendeur» qu’on puisse imaginer pour une société de défense des droits des animaux. Pas mal plus en tout cas qu’un taureau, cousin de la vache de boucherie, qui vous regarde droit dans les yeux en grattant nerveusement le sol — ou qu’un sanglier, avec ses petits yeux qui lui donnent un air assez vicieux… Mais la chasse aux phoques est-elle objectivement aussi cruelle que ce qu’on voudrait nous faire croire ? Le mot-clé, c’est objectivement». Or, quand on regarde les preuves» qu’avance l’OMC pour justifier l’interdiction des produits du phoque en Europe, on ne peut qu’être troublé par la faiblesse des arguments. Pour justifier sa décision, l’organisation s’appuie principalement sur deux documents une opinion émise par des experts réunis au sein de l’Autorité européenne de sécurité des aliments EFSA en 2007, et une étude publiée par un chercheur britannique en 2012. Or, ni l’une ni l’autre ne sont très convaincantes. L’opinion de l’EFSA aboutit à certaines recommandations. Mais elle précise que Ethical, social, cultural, economic and some relevant management aspects do not form part of this opinion as they are outside EFSA’s remit. Autrement dit, les experts ont dit ne pas être en mesure de se prononcer sur les questions éthiques. L’étude de Andrew Butterworth est intitulée A review of animal welfare implications of the Canadian commercial sealhunt» et a été publiée dans la revue scientifique Marine Policy en 2012. Elle a consisté essentiellement à compiler les résultats de trois études, dans lesquelles des échantillons de vidéos ont été soumis à des panels d’experts chargés d’estimer la cruauté des pratiques, dont celle réalisée par l’EFSA. Mais cette nouvelle étude est aujourd’hui démolie en règle par l’équipe de Pierre-Yves Daoust, un chercheur de l’Université de l’île-du-Prince-Édouard, qui, avec trois autres chercheurs de Pêches et Océans Canada, accuse Butterworth et son équipe d’avoir sélectionné sans aucune rigueur scientifique les extraits vidéos montrés aux experts. Cette nouvelle analyse a été aussi publiée dans Marine Policy, et ses conclusions sont pour le moins troublantes. La bonne nouvelle, c’est que le débat semble donc maintenant se transposer sur la scène scientifique, où il va pouvoir être soumis à un regard beaucoup plus objectif que celui des ONG, des politiques ou des associations de chasseurs. Il est encore trop tôt pour affirmer dans quel sens il va pencher, même si objectivement, les arguments des chercheurs canadiens semblent bien plus solides que ceux des Européens. La science finira-t-elle par renverser cette décision de l’OMC ? Suite au prochain épisode…

10 arguments pour et contre le végétarisme