Auxiliairede crèche. L’auxiliaire ou l’agent de crèche travaille sous l’autorité du directeur de la crèche et d’un auxiliaire de puériculture. Son objectif est de répondre à l’ensemble des besoins de l’enfant, en ce qui concerne sa santé, son bien-être, son éveil et son bon développement. C’est lui qui accueille les Lopposition de droite et du centre affirme que les parents rennais auraient payé 2 millions d’euros en trop entre 2019 et 2021. Faux, rétorque la municipalité. ECOLE- Le retour a la normale se prepare en creche pour le 22 juin. La secretaire d'État aupres du ministre des Solidarites et de la Sante, Christelle Dubos a devoile dans Le Parisien le protocole sanitaire qui s'appliquera pour la phase 3 du deconfinement.L'occasion de faire un point egalement sur les enjeux financiers, certains parents ayant eu la surprise de Léquipe de professionnels de la petite enfance est également à votre écoute pour vous accompagner dans votre rôle de parent. Donner une vraie place à la famille, l'accueillir avec son enfant, est pour nous une priorité. C’est pourquoi vous êtes libres de venir partager des moments avec votre enfant en crèche. De7h30 à 8h30 Accueil commun des enfants et des familles mais de façon individualisée par les transmissions orales et écrites.. A partir de 8h30: Proposition d’une collation aux enfants après leur arrivée dans leur section respective.. Vers 9h : un petit temps de regroupement annonce le début de la journée au sein de leur groupe.Les enfants se posent sur l’espace des tapis et Unepétition demande que la crèche d'entreprise, qui accueille 52 bambins et emploie 24 personnes, soit maintenue malgré le départ de Merck Serono dans quelques mois. Desidées de textes pour dire Au revoir On peut dire au revoir pour plusieurs raisons : départ à la retraite, nouveau départ dans la vie, déménagement, etc. Il est toujours un peu difficile et délicat de dire au revoir à un collègue, un ami, un parent, un directeur que l'on ne reverra moins. Quelquesbonnes raisons d’envoyer son enfant à la crèche Laissez à votre enfant l’opportunité de grandir et de couper le cordon, c’est important. Beaucoup de parents sont réticents à confier leurs enfants entre les mains d’inconnus et choisissent souvent de les confier aux grand-parents ou autre personne proche. Voiciquelques conseils : Quand les deux parents s’en sentent capables, ils devraient annoncer leur séparation ensemble. Même si ce n’est pas toujours facile, ils devraient essayer de garder le contrôle de leurs émotions et être respectueux l’un envers l’autre pour ne pas inquiéter l’enfant. Utiliser des mots simples. Présentezvotre lien de liaison avec les parents de l’enfant si vous envisagez d’en mettre un en place (carnet, cahier de liaison, fiche de liaison quotidienne ). Ne pas oublier de privilégier la discution au départ de l’enfant prendre quelques minutes, pour que les parents aient un aperçu du déroulement de la journée. fCPdAzT. Avoir des enfants et travailler, ce n’est pas facile. Pour trouver une place en crèche c’est encore plus difficile, même si l’on trouve une place, on n’a pas forcément les moyens de payer une crèche privée ou une nounou. Par dépit, les mères prennent des mi-temps par faute de manque de place en crèche ou en garderie. Des parents font des kilomètres pour pouvoir conduire leurs petits à la crèche ou pour les garder. Certaines entreprises ont pensé à ces parents qui n’ont pas d’autres alternatives que d’arrêter le travail. Donc pour éviter de perdre de bons éléments ou le casse-tête de l’ajustement des horaires, des sociétés intelligentes ont créé des crèches d’entreprises. Quel est le prix des crèches ? La crèche qu’elle soit municipale ou privée doit afficher un tarif crèche correspondant aux revenus des parents. Le tarif creche municipale n’est pas le même par rapport aux aux autres modes de garde que l’on peut trouver. Combien coute la creche ? C’est la question de bon nombre de parents soucieux du mode de garde de leurs enfants. Le cout d une creche est chiffré par rapport à certains critères revenus, nombre d’enfants, etc… Le calcul tarif creche n’est pas toujours évident pour les parents pour trouver la crèche qui convient à leurs attentes. Le calcul creche va permettre aux parents d’adapter les réels besoins de l’enfant dans une crèche. Mettre son enfant trop de temps inutilement fait que le prix peut considérablement augmenter. Il est donc notable de structurer ses journées professionnelles et personnelles en fonction de son enfant pour avoir des tarifs creche plus raisonnables. Les crèches d’entreprise Quel parent ne souhaite pas avoir une creche dans la société où il travaille ? Donc des sociétés malines ont créé la crèche d’entreprise. Ce genre de crèche permet aux parents d’être plus sereins et de travailler de manière plus efficace, puisque à tout moment ils peuvent aller voir leur petit ange, et être sûr que tout va bien. La creche d’entreprise dispense non seulement les retards à cause de la garde des enfants, c’est aussi une plus-value pour l’employeur puisque les parents partent à l’heure et non plus avant l’heure. La crèche d’entreprise est la meilleure solution donnée aux parents et aux corps professionnels. Aussi, la crèche recourt à une agence de placement qui veille à toutes les formalités et les réservations dans la crèche pour être sûre. Les crèches d’entreprises sont bienfaisantes pour les deux parties. Les crèches privées Le meilleur moyen pour faire garder ses enfants s’il n’y a plus de crèche municipale quand il est trop tard, est de trouver une crèche privée. Les places en crèche municipale étant mesurées, les parents n’ont plus d’autres choix que de s’adresser vers les privées comme une crèche privée paris , le coût est onéreux pour les parents mais l’agencement est bien encadré, étant donné qu’elle est gérer par des spécialistes de la petite enfance. Les crèches privées sont identiques à une crèche municipale sauf le prix, qui sont un plus élevée qu’un organisme municipal. Elles sont suivies par la CAF et la PMI, qui surveillent de près, donc aucun risque pour les bébés. Pour avoir plus d’informations sur ma place en crèche visitez notre site Une des missions de l’Éducateur de Jeunes Enfants est d’être un soutien à la parentalité en crèche. Une des façons de l’illustrer concrètement est de permettre aux parents de se sentir bien dès leur arrivée à la crèche. Cela peut paraître tout à fait normal aujourd’hui mais ça n’a pas toujours été le cas. ____________________ Pour la petite histoire, les crèches ont d’abord été créées pour lutter contre la pauvreté et la mortalité infantile. En 1860, elles s’inscrivent dans un mouvement hygiéniste excluant TOTALEMENT les parents. Le but est de protéger ces lieux de toute contamination. Cette idée est tellement appliquée qu’à leur arrivée, les enfants sont déposés nus à travers un sas. C’est une sorte de boîte aux lettres à bébé. Il sont ensuite habillés avec des vêtements de l’établissement ! Heureusement, grâce aux travaux des psychologues et à l’initiative de nombreux parents, professionnels et associations, ces pratiques ont bien changé ! Penser la place du parent est devenu indispensable. Les crèches sont passées d’une vision centrée sur l’hygiène à une vision plutôt sociale. ____________________ C’est pour cela que les EJE, travailleur social spécialisé en petite enfance, sont de plus en plus nombreux à la direction de ces établissements. Je parle plus du travail social en crèche dans cet article du blog. Soutien à la parentalité en formation EJE Concernant la place des parents, un des quatre domaines de compétences de la formation EJE est ciblé sur ce thème. Accueil et accompagnement du jeune enfant et de sa famille ». Pour comprendre l’organisation de la formation d’EJE, tu peux lire cet article Quand j’ai commencé à m’intéresser à ce métier, une de mes erreurs a été de penser que je n’aurais qu’à me concentrer sur l’accompagnement des enfants. Or, comme le dit le célèbre psychanalyste D. W. Winnicott un enfant tout seul ça n’existe pas ». Donc prendre en compte l’entourage de l’enfant est indispensable pour lui offrir un accueil de qualité. Dans cet article, je t’explique comment le soutien à la parentalité en crèche peut s’illustrer sous un certains angle. Nous allons d’abord voir les éléments concrets qui permettent aux familles de se sentir bien dans la crèche. Ensuite je te parlerai du lien indispensable avec la relation de confiance entre parents et professionnels. Je t’explique aussi pourquoi elle est indispensable pour l’enfant. Et bien sûr, je terminerai en parlant du rôle de l’EJE et comment il peut faire en sorte que ces parents se sentent bien dans la crèche. Se sentir bien à la crèche lorsque l'on est parent Se sentir attendu lors de sa première entrée dans la crèche Malheureusement, les parents ont de moins en moins la possibilité de visiter plusieurs crèches et choisir où leur enfant sera accueilli. Souvent, la première découverte des lieux se fait lors de la période d’adaptation ou de familiarisation. Pendant généralement une ou deux semaines, l’enfant vient régulièrement quelques heures avec son parent puis reste seul. Le but est de permettre à l’enfant de découvrir en douceur le lieu et les adultes qui vont prendre soin de lui. C’est pour les parents l’occasion d’échanger avec les professionnels et d’amorcer une relation de confiance. Laisse moi te raconter une de mes expériences pour te montrer cette importance Lorsque j’étais remplaçante quelques mois sur une crèche, la période des nouvelles arrivées commençait. Un matin, nous avions mal communiqué dans l’équipe est une maman est arrivée sans que l’on s’y attende. Après quelques regards interrogateurs avec mes collègues, nous nous sommes rapidement concertés pour accueillir cette maman du mieux que nous pouvions. Cette maman se sentait gênée et de trop » puisque nous n’avions pas pensé à son arrivée. Lors de ce première accueil, un élément me semble indispensable pour que le parent se sente bien voir qu’il est attendu ! Ce sont des petits détails qui peuvent faire toute la différence – Voir que la photo de l’enfant est déjà mise sur le casier où il mettra ses affaires, – En visitant, voir que son prénom est déjà présent sur son lit -Voir qu’une personne est complétement disponible pour lui pendant quelques heures, pour apprendre à connaître l’enfant -Etc. Le soutien à la parentalité en crèche commence en se sentant chaque jour accueilli Je me suis déjà retrouvée dans des situations où je devais à la fois accueillir un parent, être auprès d’un petit groupe d’enfant pour des temps de jeu libre et devoir changer la couche d’un autre enfant. J’avoue qu’à certains moments, c’est chaud ! Donc dans ce type de situation, être deux professionnels permet qu’un adulte soit disponible pour le parent. C’est l’occasion de vraiment discuter sans être occupé à une autre tâche et créer une vraie relation avec le parent. Le soutien à la parentalité en crèche passe aussi par le fait d’être à l’écoute des familles. De cette façon, on peut savoir ce qui se passe à la maison ou même laisser simplement le temps nécessaire au parent et à l’enfant pour se séparer. Réflechir l'espace selon les besoins des familles Imagine-toi habillé en tenue d’hiver gros blouson, gants, etc., avec un sac sur l’épaule, un bébé emmitouflé dans les bras … tu rentres dans la crèche et tu dois mettre des surchaussures avant d’aller plus loin. S’il n’y a ni fauteuil à coté des surchaussures, ni table à langer, ni transat pour poser bébé… enfiler des surchaussures devient une vraie chorégraphie digne d’un funambule ! C’est pourquoi pour se sentir bien, il me semble indispensable de sentir que l’espace est adapté à ses besoins. Le hall d’accueil est aussi une pièce à réfléchir pour permettre au parent de se sentir bien, notamment grâce à ces petits détails pratiques. Être invité dans l'espace de vie de son enfant Sur ce sujet, l’aménagement de l’espace et la place du professionnel jouent beaucoup selon moi. – J’ai vu des crèches où les parents ne pouvaient pas entrer dans l’espace de vie de l’enfant ils restent derrière la barrière. – J’en ai vu d’autres où le parent peut théoriquement entrer. Mais le meuble de transmission » étagère où l’on peut trouver les feuilles avec les informations sur la journée de l’enfant suggère fortement de rester vers la porte. – J’ai aussi vu d’autres établissements où le parent devait complètement entrer dans l’espace de vie de l’enfant pour aller échanger avec le professionnel, installé au sol avec les enfants. Pour moi, se sentir invité dans l’espace de vie de l’enfant, c’est pouvoir accéder à son espace de jeu. Le parent ne doit pas hésiter à le suivre s’il veut nous montrer son jeu préféré. En étant libre d’évoluer dans l’espace, la crèche montre au parent qu’il a toute sa place ici. C’est un moyen d’observer l’organisation et ne pas sentir que des endroits lui sont cachés ». Il se sent en confiance dans cet espace. Nous allons en parler ensuite mais je préfère le répéter la confiance est la base de l’accompagnement et du soutien à la parentalité en crèche. La séparation y est aussi plus facile pour l’enfant. C’est bien différent pour lui de passer de bras à bras, par-dessus une barrière, serrée devant la porte d’entrée, ou prendre le temps de dire au revoir après avoir commencé un jeu avec son papa. Tu veux entrer en formation d'Educateur de Jeunes Enfants? Voici le plan d’action en 5 étapes pour te préparer aux sélections d’entrée depuis chez toi ! Il y a toutes les étapes à suivre pour t’entrainer, des témoignages, des conseils pour l’oral, des exercices, des ressources pour aller plus loin, etc. Tu as envie que je te l’envoie par mail ? Être en confiance un pilier indispensable du soutien à la parentalité en crèche Ces moments où le parent se sent bien dans la crèche permettent de consolider le lien de confiance entre les parents et l’équipe accueillante. Cette confiance est indispensable pour que l’enfant soit accueilli dans les meilleures conditions. Prendre en compte le parent pour prendre en compte l'enfant L’enfant est la prunelle des yeux de son parent, c’est l’être le plus cher. En confiant son enfant à un établissement, le parent souhaite qu’on prenne soin de lui. Il veut qu’on lui prête l’attention dont il a besoin même si le collectif impose une vie de groupe. Le parent se sent pris en compte quand sa place est réfléchie selon ses besoins ou que les professionnels sont disponibles pour lui. Quand c’est le cas, il peut supposer qu’il en est naturellement de même pour son enfant. Dans sa journée, ses besoins seront aussi pris en compte. C’est donc un signe que l’équipe réfléchie pour lui et que les adultes seront disponibles. Un parent en confiance, c'est un enfant en confiance Tu as surement déjà entendu dire les enfants sont de véritables éponges à émotions ». Cela signifie qu’en étant entouré de personnes stressées, ils seront stressés. En revanche, s’ils sont entourés de personnes sereines, ils seront également sereins. Il en est de même pour la confiance si le parent se sent en confiance avec les professionnels, l’enfant le sera également. Cela se ressentira sur tous les moments de la journée de l’enfant. Par exemple, ce sera le cas pour la séparation du matin, une étape clé de sa journée ! Les professionnels veillent à garantir le bon développement de l’enfant, sa sécurité physique, affective et morale. Être en confiance avec les familles est un élément indispensable à penser pour le soutien à la parentalité en crèche. Soutien à la parentalité en crèche et la continuité éducative Le parent est le premier éducateur de l’enfant. C’est lui qui fait les choix concernant son éducation. Il fait partie intégrante de sa vie. Même si certains enfants passent beaucoup de temps auprès des professionnels de la crèche la parole des familles doit toujours être prise en compte. Le but est d’être dans une démarche coéducative, en prenant toujours en compte le parent. L’enfant est rassuré en voyant qu’il y a une communication de qualité entre tous les adultes qui l’entourent. Si les parents se sentent en confiance avec les professionnels qui accueillent au quotidien leur enfant, ils peuvent discuter plus ouvertement. Ce sera l’occasion de parler de la vie à la maison, des problèmes qu’ils rencontrent, des astuces qu’ils ont trouvé, des préférences de l’enfant, etc. L’EJE et le soutien à la parentalité en crèche Les politiques publiques encouragent le fait d’impliquer les familles. Voici par exemple un extrait de la charte nationale pour l’accueil du jeune enfant écrite en 2017. Je suis sensible à mon entourage proche et au monde qui s’offre à moi. Je me sens bien quand ma famille est bien accueillie, car mes parents constituent mon point d’origine et mon port d’attache. » Donc le travail de l’EJE s’appuie sur ces éléments pour organiser le soutien à la parentalité en crèche. Il permet aux familles de se sentir à l’aise afin de créer une relation de confiance. Réfléchir en équipe l'accueil des familles L’EJE peut aussi travailler avec l’équipe le projet pédagogique pour réfléchir à la place du parent dans l’établissement. On peut y penser l’aménagement de l’espace d’accueil par exemple. Il vit aussi au quotidien la relation avec les enfants et les familles. Il peut travailler la questions des transmissions et des enjeux liés à ce temps. Pour mieux comprendre comment les parents se sentent dans la crèche, il peut aussi solliciter leur avis. C’est intéressant de les laisser s’exprimer sur leurs besoins et leurs idées. Ensuite, avant les premiers temps d’accueil de l’enfant en crèche, l’EJE veille à réfléchir en équipe aux éléments permettant un accueil progressif et stable. Une de ses missions est liées à la prévention précoce autour des premiers liens d’attachement. Il peut organiser la présence d’un professionnel référent par exemple. L’enfant et le parent ! peuvent créer avec lui une relation privilégiée dès ses premiers jours d’accueil. En bref, l’EJE sait que prendre en compte les parents est un élément indispensable pour un accueil de qualité de l’enfant. Il favorise la création d’une relation de confiance, élément primordial du travail d’accompagnement et de soutien à la parentalité en crèche. Pour aller plus loin, je te conseille cet article si tu veux comprendre en détail la définition du métier d’Educateur de Jeunes Enfants. La séparation est un sujet qui est au cœur de notre accueil en crèche, et auquel parents et enfants sont confrontés chaque jour. En effet, tous les matins, une séparation a lieu celle de l’enfant et son parent qui l’accompagne à la micro crèche pour l’y laisser pour la journée. Chaque séparation est différente, les réactions des enfants varient, en fonction du parent qui le dépose le matin, en fonction de son état de fatigue, de sa relation parfois fusionnelle » ou non avec son parent…. Ainsi, certains parents sont étonnés de voir leur enfant pleurer et crier fort lors de la séparation, d’autres sont surpris au contraire que leur enfant soit serein. La séparation à la micro crèche ; que cela implique-t-il ? Comment comprendre les réactions de pleurs des enfants ? Et surtout comment les accompagner en tant que parents, et en tant que professionnels ? Se séparer ce que ça implique Un enfant qui n’a jamais été gardé en dehors de la maison par quelqu’un d’autre que ses parents ou sa famille, connait sa première véritable séparation lors de l’accueil à la micro-crèche. Cette séparation n’est pas anodine, à la fois pour le parent et pour l’enfant. Pour le parent, c’est confier son enfant à d’autres personnes qu’il ne connait pas, par choix parfois, ou par obligation la reprise du travail qui implique un nécessaire mode d’accueil. Pas évident, surtout si c’est la toute première séparation et que l’enfant est encore un nourrisson. Le parent peut appréhender cette séparation, être anxieux, et aussi triste de devoir laisser d’autres professionnels s’occuper de son enfant. Pour l’enfant, les premières séparations sont tout autant difficiles. Se retrouver avec des visages inconnus, adultes et autres enfants, dans un lieu qui n’est pas familier, avec un lit différent, des odeurs, un environnement parfois bruyant… tout est nouveau pour lui, et s’y adapter peut parfois prendre du temps. Non seulement l’inconnu est angoissant pour lui, mais se séparer d’avec son parent, peut générer du stress difficile à gérer ; Toutes ces émotions sont normales. C’est pour ces raisons que nous proposons à la micro-crèche une semaine d’adaptation », lorsque nous accueillons un nouvel enfant, afin que parents, professionnels et enfant se rencontrent, apprennent à se connaitre, à se familiariser. L’objectif étant de générer un climat de confiance afin que tout le monde puisse se sentir à l’aise. Notre but est bien sûr que l’enfant se sente bien, mais également le parent. Car un parent serein entraine des séparations plus faciles, car l’enfant se sent rassuré. Au contraire, le stress du parent peut retentir sur l’enfant qui aura plus de mal à avoir confiance en ce nouvel environnement. Les enfants sont de véritables éponges émotionnelles », et leurs réactions dépendent bien souvent de ce que peut ressentir le parent en l’amenant à la crèche. Ainsi, les premières séparations peuvent chambouler enfants et parents, mais avec le temps, un accompagnement adapté, il n’y a pas de raison pour que cela se passe mal. Chacun finira par s’y retrouver, même si cela peut prendre du temps pour certains. Les réactions à la séparation – les changements de réaction Les nourrissons En général, les nourrissons ne réagissent pas à la séparation… sauf s’ils ressentent de fortes angoisses venant du parent. Le tout petit bébé, en effet, ne se rend pas tellement compte des séparations. Il est heureux de retrouver son parent le soir, mais il n’a pas forcément conscience qu’il a été séparé et s’adapte très vite aux personnes s’occupant de lui. À partir du moment où ses besoins vitaux sont respectés, le nourrisson s’adapte facilement aux professionnels. Néanmoins, il existe une période pendant laquelle le bébé peut se mettre à réagir à chaque séparation, alors qu’il ne le faisait pas avant…cette période se situe entre 7 et 9 mois en général. Elle correspond à ce que l’on appelle “l’angoisse du 8e mois” théorie mise en lumière par René Spitz. “L’angoisse du 8e mois” À cet âge-là, en effet, il y a une maturation du cerveau de l’enfant, qui l’amène à une prise de conscience de l’autre, et du coup des séparations. Quand il voit disparaitre un objet ou une personne de son champ de vision, cela signifie pour lui que cet objet ou cette personne n’existe plus. Un parent qu’il ne voit plus est pour lui un parent qui a disparu pour toujours, d’où son angoisse. En outre, il commence à distinguer ce qui lui est familier et ce qui ne l’est pas. Il peut pleurer à l’approche de nouvelles personnes, alors qu’avant il était plutôt qualifié de sociable ». Il reconnait les personnes qui se sont déjà occupées de lui et qui lui sont familières, mais il angoisse face aux nouveaux visages ou situations. Même avec les personnes qu’il connait déjà, comme les professionnelles qu’il voit tous les jours, il peut lui arriver de pleurer quand même à la séparation car il a besoin davantage de ses parents. Cette maturation au niveau de la conscience de l’ autre » génère donc de l’angoisse. Si l’enfant se met à réagir aux séparations alors qu’il ne le faisait pas auparavant, cela est donc tout à fait normal. Il est à noter également que c’est une période compliquée pour l’enfant, car il est à un stade où la motricité prend beaucoup de place, il est dans l’acquisition des postures, de la station assise notamment, et il est confronté à ses propres difficultés. Il grandit et prend conscience de beaucoup de choses. Pas étonnant alors si cette période est synonyme de plus de pleurs, moins de sommeil et une évolution dans ses rythmes. Si cela est possible, mieux vaut éviter les changements à ce moment-là. Les plus grands… Pour les enfants plus grands que nous accueillons, chacun a des réactions différentes. Certains, sereins, n’auront pas de difficultés à se séparer, alors que d’autres, moins sécures, marqueront la séparation avec des pleurs, cris… de manière impressionnante. Les parents sont parfois étonnés, ils nous disent souvent, lors de la période d’adaptation, que leur enfant n’a pas de problème pour se séparer. Pourquoi l’enfant réagit- il ainsi ? Tout simplement parce que se séparer ce n’est pas évident, à la fois pour lui et pour le parent. Les premières fois, l’enfant est confronté à l’inconnu environnement, personnes, odeurs,…etc., cet inconnu est angoissant. Nous avons observé lors de nos expériences qu’un enfant qui ne marque pas ou plus la séparation ne veut pas dire qu’il ne la marquera pas plus tard. Il y a parfois des retours en arrière, durant lesquels l’enfant pleure de nouveau à la séparation. Et puis, cela dépend des jours… Comme nous adultes, certains jours, l’enfant se sent bien » et gère moins bien le stress de la séparation. Il y a des périodes ou des jours où c’est plus difficile. Pas de panique, cela ne veut pas dire que l’enfant est traumatisé ou qu’il est malheureux. Ce temps de pleurs ne dure jamais bien longtemps. L’accompagnement des professionnelles, les paroles et les jeux le rassurent. Ce moment de pleurs et de séparation est vite oublié. L’enfant profite de sa journée. Il est alors important pour le parent de déculpabiliser sur le fait qu’il laisse son enfant à la crèche… plus l’enfant sent que son parent a du mal à le quitter, plus il risque de marquer la séparation. Certains parents attendent parfois que leur enfant marque la séparation ! Il arrive que l’enfant pleure pour faire plaisir » à son parent, comme pour le rassurer ». Comment accompagner les séparations Avant de venir à la crèche… Il est important sur le trajet ou à la maison de prévenir son enfant qu’il va aller à la crèche pour la journée, que papa/maman va le confier car il doit aller travailler ou qu’il a des choses à faire. Aborder cette séparation de manière positive aide aussi l’enfant à être rassuré. Plus le parent est serein, plus l’enfant l’est. Et puis on peut aussi lui parler des personnes / enfants qu’il va retrouver à la crèche. Le principal c’est de verbaliser ! Au moment de la séparation…. Bien prévenir l’enfant de son départ en lui disant au revoir ». L’enfant comprend très bien ce qu’on lui dit, même s’il ne comprend pas exactement les mots qu’on lui adresse. Il est essentiel alors de beaucoup parler à l’enfant, et lui expliquer qu’on le laisse mais qu’on reviendra. Cela permet de le rassurer. Ce discours sera tenu par le parent, puis repris par la professionnelle ensuite. Une fois la séparation faite, il est important de ne pas revenir. Car cela n’aide pas l’enfant à comprendre le départ. Il pense parfois que s’il pleure et crie encore plus fort, sa maman / son papa va revenir. Une fois le au revoir » et le bisou fait, il est préférable alors de ne pas revenir et de partir, même s’il pleure. Pas évident, certes, mais les professionnelles sont là pour l’accompagner ensuite et lui apporter le réconfort et la réassurance dont il a besoin. Il est nécessaire aussi d’accepter que son enfant pleure. Il pleure car il marque qu’il n’est pas d’accord ou pas content que son parent le laisse. Mais c’est comme ça, et s’il pleure c’est parce que c’est un de ses seuls moyens pour s’exprimer ; Les parents peuvent être tranquillisés car cela ne dure jamais très longtemps. Le temps de la séparation ne doit être ni trop court ni trop long. Il est important de prendre le temps de se séparer, pourquoi pas entrer dans la pièce, faire un petit jeu avec lui. Mais il est préférable de ne pas rester trop longtemps car l’enfant peut penser que son parent va rester la journée, et la séparation risque d’en être plus dure. Par le biais des jeux… Certains jeux peuvent aider à se représenter la séparation, et à la vivre pour mieux l’appréhender. Les jouets de caché / coucou » permettent de voir que si quelque chose disparait, il revient. Les enfants, avant de bien intégrer la séparation et la réapparition, ont besoin d’être rassurés sur le fait que quelque chose / quelqu’un qui s’en va revient. Ces jeux de caché coucou » et je pars – je reviens » sont donc intéressants pour vivre ces moments-là. Dans la même idée, l’adulte qui se cache derrière un tissu, ou qui se cache le visage avec les mains… et joue avec l’enfant à coucou – me voilà » est un jeu qui fait beaucoup rire les enfants et les aide à prendre conscience de la disparition et la réapparition. Alors, abusez de ces jeux là avec vos enfants, ils n’en seront que ravis et mieux préparés aux séparations ! Si l’on devait conclure en ne gardant qu’une idée soyez sereins, et votre enfant le sera ! L’équipe des Papillons retour aux articles

annoncer son depart aux parents de la creche